Il apparaît aujourd’hui nécessaire de réintégrer les populations autochtones à tout
projet de préservation de la biodiversité. D’une part elles sont une forme de
biodiversité dans son sens large, d’autre part elles concentrent bien souvent dans leurs territoires
une grande part de cette biodiversité animale et végétale tant recherchée.
Ces territoires étant les leurs depuis des millénaires, on ne peut leur spolier au
nom du bien de tous, car on oublie bien souvent que ces populations dites autochtones sont
celles qui ont réussi à préserver cette biodiversité depuis des milliers d’années grâce à un
savoir ancestral se transmettant de génération en génération.
Ainsi sont-elles les meilleurs actrices de la sauvegarde de la biodiversité, tout comme
elles sont les meilleurs observatrices de cette biodiversité et des dangers
qu’elle subit.
Fin du dossier.
<== Etude de cas : le Mont Kenya
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